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Chemins de Vie

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Chemins de Vie
  • Un chemin de vie, c'est une invitation à cheminer ensemble sur les sentiers de l'existence. Faire une pause, admirer la nature. Marcher d'un pas lent et sentir le vent frémir sur sa peau. S'étonner, découvrir l'inconnu, l'imprévu. Rencontrer, un ami. Aimer
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12 septembre 2010

Aimer

Danser avec les Rires, joies de chaque seconde,
Aimer dans un sourire et se fondre dans la Ronde,
Aimer encore, Aimer toujours, sur tous les accords,
ceux de l'Amour...

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12 septembre 2010

Amitié

Le Chat Roux, chat perché sur son arbre, surveillait la Sardine qui gambadait gentillement dans les eaux folles. Pareil au félin des prairies sauvages d'Afrique, il tenait l'arrêt, observant d'un oeil tenace, scrutant, immobile.
D'un coup, d'un seul, il se jetta sur cette belle proie qui s'offrait à lui... D'un coup de griffes acérées, il la pêcha pour la ramener au rivage...
La petite Sardine lui demanda grâce, l'implorant de la relâcher... Mais le chat généreux était aussi affamé... Aussi décida-t'il de devenir Végétarien et de remettre sa douce Amie à l'eau...
Ainsi naquit une Amitié Eternelle entre les Chats et les Sardines...

12 septembre 2010

Douce pluie

La rosée du matin, douce et soyeuse, jouait avec les sourires de la Vie... Aimer était sa raison d'être... Perle de pluie, elle s'était abîmée d'un nuage pour venir ensemencer la Terre...Verte, elle la rêvait verte... Avec des couleurs pastels, ton sur ton, avec un peu de jaune aussi... Chatoyante était cette étincelle de jour qui reflétait le Roi Soleil... Sa plus fidèle serviteuse elle devenait jour après jour... A chaque saison, elle revenait faire son petit travail de goutte de pluie. A chaque saison, elle venait parmi ses soeurs de misère embaumer l'air doux... Elle avait avec elle les amis de la Création, le Perdreaux, le Lapin, le Chat et le Chien... Elle embaumait l'air de sa respiration profonde... Un chant de joie résonnait en elle...Enfin, elle Aimait...

12 septembre 2010

L'engagement amoureux

Quand vient au pèlerin fatigué le moment de faire une halte, de poser ses affaires, de dresser sa tente, alors qu'il a cheminé jusque là en avançant, en admirant le paysage, c'est l'heure du choix.
Choisir un petit campement propice à sa nuit, une verte prairie, un cours d'eau, un lit de paille, deux ou trois rochers pour le protéger.
Quelles sont les questions que se pose le pèlerin : ou va t'il dormir, combien de temps durera sa nuit, d'ou vient le vent, son lit sera t'il innondé au matin, y'a t'il des fruits a proximité.
Le voilà devant sa décision. A priori, n'importe quel endroit peut faire une couche potentielle, a condition d'être peu regardant. Mais le pèlerin a marché toute la journée, il est épuisé. Il n'a pas tout son temps pour élire sa future couche, la nuit va bientôt tomber. Et puis, sa couche, il l'aimerait tendre, verte, soyeuse, abondante et généreuse, il la rêve près d'une prairie dorée, arrosée d'une cascade où s'ébattre à la nuit tombante, regorgeant de gibier, où l'on n'aurait qu'à tendre les bras pour se nourrir.
Assis sur le bord du chemin, le voilà qu'il rêve. Et si cet endroit magique existait? Comment le trouverait t'il? Ses rêves lui donneraient ils une indication quelconque. Faudrait-t'il prendre au Nord, au Sud, à l'Est ou à l'Ouest? Le vent, le vent ne lui soufflerait-t'il pas la direction. Et cet endroit, comment le reconnaître? Quand il le verrait, sera-t'il sûr que ce sera lui?
Perdu dans ses questions, le pèlerin est desespéré. Le voila qu'il implore Dieu! "Dieu, guide moi, envoies moi un signe, fais moi savoir où dormir?"
Abandonnant son Libre-Arbitre au Destin, sombrant dans l'irrationnel, il se fait Fou pour un instant.
Le voilà qu'il lit les signes de la Vie. Une feuille est un présage, un son est un avertissemnent. Tout son monde prend sens, mais rien ne lui répond vraiment. Il croit voir la main de Dieu dans toutes les manifestations, le suit tout en hésitant, cherche à comprendre les messages.
Si bien qu'il traverse des plaines, désolées, des forêts marécageuses, des déserts arides. Las, il se laisse tomber sur le sol, au milieu de nulle part, en plein forêt humide. Il s'écroule sans avoir pu choisir, ne serait-ce que la couleur de sa couche. Effectivement, il a demandé d'être guidé par sa destinée, et c'est sa destinée qui l'a mené là. Se sentant abandonné, il se croit mis à l'épreuve. Il grelotte mais endure. Il gèle, mais brave vaillament le froid. Il claque des dents mais il tente dde se réchauffer au mieux en se frictionnant. Alors, il se met à rêver. D'une simple prairie avec un peu de bois où il aurait pu faire un feu. D'un simple prairie où pousseraient des baies sauvages, où viendrait se perdre un lapin. Il se met à rêver d'un endroit simple et accueillant, un de ces endroits que l'on trouve à chaque détour de chemin, que l'on croise souvent sur sa route. De ces endroits qui, certes, n'ont pas la splendeur et le faste des rêves, mais qui sont là, bien réels et qui nous attendent, bien sagement avec abondance.

Si toi aussi tu es comme ce pèlerin, et que tu cherches ta route. Que çà soit un pays, une ville, un travail, une maison ou une compagne. Ne fait pas comme ce pélerin. Ne les cherche pas dans tes rêves où ne vivent que des sirènes qui ne t'amèneront nulle part. Cherche les là, sous tes yeux. Et sache te satisfaire de ce que tu as. Alors, tu comprendras que la Vie est généreuse, qu'elle regorge de trésors et que jamais elle ne te laisse seul. Médite bien ces mots et ouvre les yeux. Tu verras que le bonheur se trouve...sous ton nez...

7 août 2010

Un premier pas, un nouveau chemin

C'est avec émotion que je fais le premier pas. Plein d'incertitudes. Que vais-je rencontrer sur ce chemin? Des amis, des ennemis. Comment le parcourais-je? Haletant, déconcerté, rapide, bref, langoureusement, amoureusement, frustré, déçu?

Pourtant, je fais premier pas, j'écris mon premier billet. Je ne sais pas pour qui, je ne sais pas pourquoi.
Quelles sont les conséquences de nos actes? Avons-nous toujours conscience des conséquences? Et pourquoi s'en soucier? Longtemps j'ai cru que notre Vie devait avoir un sens, et que ce sens, il fallait le forger de ses mains. Pourtant, bien des choses nous échappent dans notre existence. Qui peut prétendre à connaître la portée de chacun de ses actes. Lorsque nous agissons, nous créons de l'information, et cette information diffuse dans la Vie comme les gouttes d'eau diffusent des ondes en tombant dans l'océan.

Cet acte de création est comme une goutte d'eau et je ne suis pas omniscient. Jamais je ne saurais quel océan elle atteindra, quelle larme elle fera verser, quelle révolte elle exacerbera, quel coeur elle pourra consoler. Et c'est sa vie de goutte d'eau, sa vie de petite messagère de l'inconnu, sa vie d'anonyme porteuse d'un message en lui-même éternel.

Soit,ce message est d'une portée ridicule devant l'infini. Qui suis-je pour prétendre à révolutionner le monde. La tâche est gigantesque et je ne suis que le porteur d'une goutte d'eau. Et pourtant, n'est-ce pas la pluie qui nourrit l'océan. N'est-ce pas ce travail incessant de la nature qui vient déposer à chaque cycle sa participation bienveillante. Et pourquoi la mer ne se nourrirait-elle pas d'infinies particules cheminant selon un parcours complexe, semé d'embuches, pour venir finir leur vie dans la béatitude d'un repos, d'une stabilité?

Alors, aujourd'hui, je me fais goutte d'eau. Ridicule, par la taille, la puissance, l'efficacité. Un rien dans l'immensité. Et pourtant, je donne, tout ce que j'ai, sans ne rien en attendre. Juste pour le plaisir d'accompagner ce qui vient de moi, ce qui m'a été donné, mon héritage. Cette flamme qui brule en moi comme l'éclat de la lumière d'une goutte d'eau. Cette lumière ne m'appartiens pas et ne m'a jamais appartenu. Je n'en suis que le miroir, le réceptacle temporaire. Cette lumière, elle me traverse de part en part, dans ma respiration, dans mon sexe, dans mes poumons, dans mes dents meurtries, dans mes cheveux, dans mon nez, dans la paume moite de mes mains.

Cette lumière à laquelle je rends hommage aujourd'hui, je l'appelle la Vie
. Et parce que c'est tout ce que j'ai, ce pourquoi je me bat et j'existe, ce qu'il y a de plus précieux pour moi et de plus mystérieux, mon amante la plus fidèle et la plus volage, la plus claire et la plus ténébreuse, la plus douce comme la plus violente...je lui dédie ce blog.

Cette passion pour elle, je voudrais la communiquer. Comme la goutte d'eau, rendre hommage à l'univers, l'honorer par les quelques gestes que je ferais sur mon clavier, par ces quelques rendez-vous avec moi-même et qui sait avec d'autres.

Rendre hommage à la Vie...Exister pour Aimer...Voilà mon simple devoir de goutte d'eau

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